« En finir avec la peinture »
Etre devant un tableau, chercher à l’interpréter, c’est pouvoir l’envisager vis à vis de soi même, depuis où l’on est, tel qu’on le comprend. Par rapport à l’espace dans lequel il serait montré, nous nous trouverions comme confondus à l’endroit d’où nous le verrions, si, saisir ce qui pourrait être articulé avec son statut de contenu, sortir son intérieur à l’extérieur; s’introduire dedans, l’appréhender par ces éléments extérieures (depuis l’intérieur où il est montré), nous être déjà familier, que nous l’ayons déjà découvert, ou que nous puissions nous y mêler, reviendrait à vivre celui là véritablement… Dans un monde réel que l’on connaît, et dans lequel nous sommes déjà capable d’évoluer, un territoire qui met en commun ce qui fait de nous des éléments qui relient, véhicule des interactions. Tels des vaisseaux que nous pourrions habiter, et qui nous transporteraient intérieurement. « Explorables » ils deviendraient autres pour nous, si nous les investissions semblablement. Des peuples qui se mélangeraient, des groupes qui se formeraient, de nouveaux environnements, ou véhicules… Cela permettrait peut-être de voir un peu autrement, que de la manière dont nous avons l’habitude, non?