Têtes et figures
. « Démontons sans hésiter ceux qui appellent bon maître le peintre qui réussit un seul type de tête ou une seule figure. Ce n’est pas un grand exploit d’arriver, en étudiant une seule chose pendant toute sa vie, à quelque perfection; mais puisque nous savons que la peinture embrasse tout ce que la nature produit et tout ce que crée l’opération adventice de l’homme, et en un mot tout le domaine du visible, il me semble bien pauvre, le maître qui ne sait bien faire qu’une seule figure »… La Peinture. Léonard De Vinci. Ed. Hermann
vie et mort allégorie
Un jour la mort ne sera plus un problème. Savoir oublier que les morts ne sont plus, c’est pouvoir sereinement les sentir encore près de nous. Nous débarrasser de l’idée qu’ils ne sont plus avec nous peut rassurer, et combler ce manque inqualifiable en les laissant nous approcher encore, en continuant d’aller vers eux, fait parfois percevoir, à travers une certaine fragilité, cette dimension de l’éternel. Le secret qui ne doit pas être révélé est indicible, précieux, il ne se rencontre qu’intérieurement. Et c’est là bas qu’ils sont allés, au fond de l’être, aux confins de l’univers et de la matière, dans ce quelque chose qu’eux seuls savent. Nous pouvons le comprendre, mais nous n’en aurons pas la preuve ici bas. Les images aident à envisager cette question, je vois en elles comme il m’arrive de voir en moi. Et même sans en être certain, sans en avoir la preuve, je sais que je ne sais pas, mais en aucun cas, je sais qu’il n’y a rien au delà. J’ai appris à compenser ces absences, par des sourires aimants et une pensée tendre qui les a ramenés près de moi, là où je suis resté. Et ils me tiennent compagnie, et je joue avec eux, comme dans un rêve… Quelque part…
Immortalité
Prendra feu ou ne brulera pas… La nature est immortelle depuis qu’un âne idiot, fit tomber le pouvoir d’immortalité dans la rivière… Est-ce après ce jour, que les hommes s’entretuèrent? Mais vinrent un serpent malin et un aigle serein, pour rappeler à ces imbéciles, que l’ombre de la mort ne les sauverait, que si, pas débiles, ils modifiaient le sort que la nature leur avait fait… De cette erreur, l’âne enfin pardonné d’un tel malheur, et qui avait sauver la réalité, pu, par bonheur, aider les hommes à ne plus se tuer…
Le concert à Paris
Les couleurs et les signes accumulés donnent le rythme. Un concert va avoir lieu dans la capitale. Le convoie se regroupe à l’appel sifflé du leader, rendez-vous est donné. Des autocars remplis, des voitures, vont traverser le pays pour rallier la fête. Et toutes sortes d’êtres du féérique vont mener la fanfare. Le mot d’ordre: La Musique, dans la paix, la liberté, et l’harmonie. Pas de secret ici, les malles ne contiennent que le stricte nécessaire à cet évènement. Et ni un orage ni du tonnerre n’empêcheront le regroupement.
Tout con
Numéro dix est armé, danger! Pourvu que tout se déroule normalement dans ce monde là. Les couleurs se sont-elles habituées à nous voir comme nous sommes, et le peuvent-elles? Le petit singe vert assis dans les cheveux de qui nous regarde, est visé. Ils est accompagné de la femme nue, de la mort en rouge, du petit lémur, du taureau, du serpent, qui tous restent calmes, bien qu’inquiets. « Tout con » serait celui qui appuierait sur la gâchette… Mais rien n’est vrai ici, l’imagination nous avertie juste un peu de ne pas faire les idiots.